Loading...
Marina
LIFESTYLE

#DIY : comment réaliser une vidéo?

Marina

Une vidéo, c’est quoi ?
Cher vidéaste en herbe, sache qu’une vidéo est une succession de photos. Afin d’assurer la fluidité du mouvement pour l’œil humain, il faut enchaîner 24 images par seconde minimum. Les images sont captées par… un capteur, à qui on doit apporter la bonne quantité de lumière pour un temps donné. Pour contrôler la quantité de lumière qui rentre dans le boitier nous jouons principalement avec 3 paramètres : Vitesse, Ouverture et ISO.

 

Le matériel qu’il te faut :

Une camera, un appareil photo (fonction vidéo évidement), ou même un téléphone portable.

De nos jours, les appareils photo sont souvent privilégiés pour la profondeur de champ, le poids, le prix et bien d’autres avantages qu’ils procurent.

Il faut penser à la stabilité de l’appareil en utilisant un support si possible (trépied, monopod, table…). Il existe des méthodes de maintien assurant une captation sans tremblements (steadicam, gimbal…) si l’on souhaite bouger la camera dans les 3 directions, de même qu’il est possible de stabiliser une vidéo en post-traitement, avec des résultats parfois aléatoires.

Enfin, la prise de son n’est pas à négliger. Les cameras et appareils photo n’assurant pas une excellente restitution, nous utiliserons souvent un micro externe, branché à l’appareil s’il dispose d’une prise micro ou relié à un enregistreur externe type Zoom H6. Il est possible de capter le son avec un micro-canon qu’il faudra orienter en direction de la source, ou bien un micro-cravate qui assure une excellente restitution de la voix.

 

Comment régler son appareil?

En premier : la vitesse 
Nous avons vu que l’œil humain percevait un mouvement fluide à partir de 24 images par seconde. Pour obtenir ce résultat avec nos boitiers nous réglons la vitesse sur 1/48eme de seconde ou la valeur supérieure la plus proche (1/50). Une vidéo filmée en 50p destinée à être ralentie devra contenir 2 fois plus d’images (1/100 minimum). Mais attention, la luminosité sera divisée par 2 car le capteur sera exposé à la lumière pendant deux fois moins de temps.

   

 

En deuxième : l’ouverture 
L’objectif monté sur l’appareil dispose de l’équivalent de la pupille chez l’homme : en ouvrant le diaphragme de l’objectif on fait entrer plus de lumière et en le fermant on diminue la quantité de lumière qui atteint le capteur. Ce paramètre influe aussi sur la profondeur de champ, c’est-à-dire la quantité de netteté de l’image (1er plan net et fond flou en grande ouverture, ensemble de la scène net en fermant).

profondeur de champ
Photo prise à ouverture 2.8 pour avoir le sujet net au 1er plan avec le fond flou.

 

En troisième : les ISO 

Nous venons de voir que les paramètres précédents influent sur la quantité de lumière captée. Il est donc fréquent de manquer de lumière dans certaines conditions difficiles (intérieur faiblement éclairé, nuit, concert…). Il est possible d’augmenter la sensibilité du capteur en incrémentant les ISO. La conséquence est l’apparition de bruit et donc une dégradation de la qualité de l’image. C’est donc le paramètre à modifier en dernier ressort, en privilégiant une valeur d’ISO la plus faible possible.

  

 Ouf, ton matériel est correctement réglé en fonction de la scène à filmer… Maintenant, tout reste à faire !

« Une vidéo s’écrit trois fois : écriture, tournage, montage…
Puis la sélection des bonnes prises et l’assemblage. » David B.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Évaluation*